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    Depuis déjà bien longtemps, je me trouve facinée par ces hommes vêtus de bleus...Les touaregs, j'ai donc cherché à en soivoir plus sur cette population
     
    Il est vrai que le mode vie des touaregs en fait des marginaux, ce qui suscite à leur sujet de nombreuses interrogations. Quoi qu’il en soit nous ne pouvons qu’admirer ce peuple libre et modeste, amoureux du désert , et qui parvient encore malgré la pression des états environnants à préserver leur identité culturelle...

    La tente touareg, une tente chargée de valeur
    La tente des Touaregs vivant au nord du Niger, dans la région d’Agadez, reflète leurs
    valeurs. Elle ne ressemble pas à l’habitation en peau des Touaregs plus occidentaux, mais
    est constituée d’un assemblage de nattes qu’on arrime à des arceaux faits de racines
    d’acacias. Sa base est un quadrilatère curviligne dont quatre piquets marqueraient les
    angles, au sud-est, au sud-ouest, au nord-ouest et au nord-est, mais les Touaregs en
    parlent comme d’un cercle. Elle s’ouvre toujours vers l’ouest. Comme les tentes d’un
    campement sont volontiers alignées du nord au sud, il y a dans un campement une aire
    occidentale, qui s’étend devant les seuils des tentes, et c’est là qu’on vit, qu’on mange, qu’on
    boit du thé, qu’on reçoit les visiteurs. Par contre, on se tient rarement à l’est, du côté
    aveugle des tentes, espace vide le plus souvent et réservé à la prière.
    « Les étoiles du Toit »
    La base de la tente est vue comme une réplique du cercle du monde, car la terre a pour les
    Touaregs la forme d’un disque. Quant à la tente elle-même, sa forme en dôme en fait une
    réplique de la voûte céleste. Et ses quatre piquets d’angle sont analogues aux quatre
    colonnes qui soutiennent la voûte céleste. Personne n’a jamais vu ces colonnes, mais afin
    que les hommes croient en leur existence, Dieu a disposé dans le ciel quatre étoiles à leur
    image. Ces quatre étoiles forment une constellation appelée « le Toit » – qui n’est autre que
    notre Carré de Pégase. Le Toit est, à ce qu’on raconte, le modèle à partir duquel les anciens
    Touaregs ont jadis appris à construire et orienter leurs tentes. Il y a probablement dans ces
    conceptions une lointaine origine coranique et, au-delà, biblique.
    La tente, entre symbolisme et coutumes
    Le nord de la tente est considéré comme néfaste, car des êtres maléfiques appelés kel-esuf
    (« ceux de la solitude ») s’y pressent en grand nombre, surtout au crépuscule. Tandis que le
    sud est chargé de bénédiction, de baraka, ce pourquoi une femme va s’y étendre quand arrive l’heure d’enfanter. Il en est de même pour le monde : « Au sud, disent les Touaregs, s’étendent les contrées fertiles d’où provient notre mil, alors qu’au nord ne règnent que le désert et la faim ».


    Dans le lit conjugal, l’homme se place au nord afin de protéger son
    épouse contre les


    kel-esuf
    . Il le fait aussi parce que le sud et le nord de la tente, en même
    temps que respectivement faste et néfaste, sont marqués l’un d’un caractère féminin et
    l’autre d’un caractère masculin. C’est pourquoi, le jour des noces, le marié doit entrer dans
    la tente nuptiale par le nord, et la mariée par le sud. Là encore, il en est de même pour le
    monde : « Lorsque Dieu créa le monde, il plaça Adam au nord et Eve au sud. Ils se mirent
    alors en marche, lui vers le sud, elle vers le nord, jusqu’à se rencontrer au centre du
    monde. » Ce type de conception est attesté chez beaucoup de peuples, mais il est rare que le
    côté faste de la maison et du monde soit, comme ici, le côté féminin.


    La femme touareg, gardienne de la tente
    Mais cette particularité par rapport à un schéma répandu tient peut-être au statut de la
    femme par rapport à la tente chez les Touaregs de la région. Les tentes appartiennent aux
    femmes, et c'est un trait présent à des degrés divers et avec des variantes dans tout le
    monde touareg, ainsi que chez beaucoup de nomades sahariens ou sahéliens. Lorsqu'une
    mère marie sa fille, elle lui fait don de sa propre tente ou se charge de lui en faire
    confectionner une. La jeune épousée vient installer dans le campement de son mari cette
    tente reçue des mains maternelles et revient avec elle dans le campement des siens en cas
    de divorce ou de veuvage.
    S'ils passent comme leurs soeurs les années d'enfance dans la tente de leur mère, les
    garçons la désertent dès qu'ils atteignent la puberté et doivent jusqu'au mariage vivre à
    l'écart des campements dans des abris sommaires qu'ils partagent parfois avec des
    compagnons d'âge. Un homme retrouve une tente quand il prend épouse, mais il n'habitera
    jamais la tente de cette étrangère comme il habitait, petit garçon, celle où sa mère lui a
    donné le jour; et, serait-il un vieillard considéré, le divorce ou le veuvage le ramène à la
    position précaire des adolescents qui vont sans tente.
    Les hommes sont donc en quelque sorte extérieurs à la tente, de laquelle en revanche
    l'usage et le langage font un domaine féminin. Cette extériorité les expose à la malveillance
    des maléfiques

    kel-esuf
    . Le voile derrière lequel ils dissimulent leur visage dès qu'ils
    désertent la tente maternelle et qu'ils portent au plus haut le jour des épousailles, a entre
    autres pour fonction de les protéger de ce danger surnaturel, danger dont les femmes, en
    raison de leur affinité avec la tente, sont plus naturellement protégées. Comme pour
    manifester que le port du voile est le lot d'hommes privés de tentes — ou tout au moins
    d'une chaleureuse intimité avec les tentes —, on a l'habitude d'appeler les femmes « celles
    des tentes » ( tin-hänan ou tin-hînân) et leurs compagnons « les voiles » (tigelmas)
    . La femme est aussi appelée la « gardienne de la tente », cette tente dont on a vu que, alors que les campements sont mobiles et incessamment composés et décomposés au gré des
    mariages et des divorces, elle est immuable puisqu’elle est toujours orientée de la même
    manière et calquée sur un modèle céleste. Voilà donc une société où la femme est, sinon
    l’avenir de l’homme, du moins la gardienne d’une tente où s’inscrit quelque chose de
    l’éternité.

    Ce peuple est-il voué à disparaître ?
    Les Touaregs, peuple du désert, occupent un espace qui regroupe la Libye, le Burkina Faso, le Nigeria, l’Algérie, le Tchad, le Mali et le Niger. En somme un territoire limité par les rives du fleuve Niger. Paradoxalemenent, la désertification constitue un danger pour un peuple que l’eau semble entraver dans ses mouvements.
    La sécheresse réussirait là où les politiques, et plus tard les gouvernements des pays indépendants ont échoué : obliger les touaregs à se sédentariser. L’instauration d’un permis de circuler pendant la période coloniale avait cette vocation. Le principe du colonisateur a été de ramener les Touaregs à de petites tribus, moins puissantes que les confédérations préexistantes. Devenus Algériens, Maliens ou Nigériens, les Touaregs sont politiquement exclus des Etats dans lesquels ils sont les plus présents.
    La désertification : un fléau
    Le Niger et le Mali, connaîtront en l’occurrence, entre 1990 et 1996, d’importants mouvements de rébellion. Marginalisés politiquement et victimes de la sécheresse, les Touaregs trouvent dans les armes l’occasion de se faire entendre. Ils sont néanmoins obligés de migrer vers l’Algérie, la Mauritanie, la Libye.
    La sécheresse contribue à saboter le devenir économique de ces berbérophones. La principale victime de cette situation est l’art pastoral touareg. C’est pourtant l’activité principale des Touaregs ; avec le tourisme, elle constitue l’une de leurs principales ressources économiques. L’exclusion n’est plus seulement politique mais elle est aussi économique, notamment au Niger. Les Touaregs représentent 10% de la population de ce pays mais sont malheureusement en dehors de la vie économique. Evincés par les Haoussa, Djermas et autres populations.
    L’heure du changement
    La désertification instaure une nouvelle donne dans l’art de vivre touareg. Mais elle n’est pas le seul paramètre en cause dans la mutation que subissent ces nomades. Les aristocrates, les forgerons constituent des castes d’une société où les populations touaregs noires sont souvent exclues. Récemment, rapporte Edouard Bernus, spécialiste de la question et chercheur au Centre national pour la recherche scientifique (CNRS), les touaregs noirs, commencent à remettre en question cet état de fait.
    La modernité prend le pas sur une société traditionnelle pourtant riche. Les Touaregs disposent, en effet, d’une tradition orale riche de proverbes et de poèmes aux accents pastoraux. Ce qui ne les a pas empêché de s’adonner à l’écriture. Le tifinagh se compose de signes qui jonchent les roches du Sahara. Comme pour laisser des traces... Les hommes bleus sont-ils voués à disparaître ?

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  • Quant est-il exactement de la burqua dans la religion islamique ?


    On fait un tel tapage médiatique autour de cela, que j'ai voulu m'en informer.


    Que dit le Coran à propos du voile (Hijâb) et du voile intégrale (Burqa, Niqâb) ?


    Après une véritable polémique autour du voile, il y a quelques années en France, aujourd’hui, c’est la burqa (voile intégral) qui fait couler beaucoup d’encre.Certains députés ont proposé de légiférer sur le port de la burqa avec comme objectif l’interdiction, sur le sol français, de ce voile intégral.
    Il est très difficile pour un occidental d’appréhender ce sujet car, avouons-le, notre méconnaissance du Coran et nos préjugés, ne nous permettent pas d’analyser ce problème avec objectivité.Il est impossible de porter le moindre jugement sur le port de la burqa sans avoir au préalable étudié sérieusement et avec un esprit critique le Coran.


    N’étant pas une spécialiste du Coran, je préfère laisser la parole à un musulman qui nous explique en détail ce que prescrit le Coran à propos du voile et du voile intégral.
    Ce dossier n’a pas pour objectif d’alimenter la polémique mais d’apporter un regard objectif sur un problème qui n’en est peut-être pas un d’ailleurs.
    Je vous invite donc à lire l’article de M. Vic qui gère un site permettant de découvrir la culture orientale.


    Le voile : Entre politique et religion
    Ce tissu qui crée tant de polémique, est très loin d’être le vrai problème des musulmans.
    Les musulmans souffrent de problème de représentativité qui nuit gravement à l’image de l’islam. En résumé, on représente très mal notre religion à cause de l’ignorance de plusieurs membres de la communauté, à cause de leur attachement aux futilités, à cause de nos divisions immatures.
    La chute culturelle et éthique du monde musulman s’explique par plusieurs facteurs dont le principal reste le vide spirituel, l’éloignement des vrais principes de notre belle religion.
    L’islam ne se limite pas à des pratiques cultuelles. Le culte n’est pas une gymnastique sans esprit mais avant tout une école de la vie qui permet à chaque musulman d’avoir une éthique et un comportement exemplaire vis-à-vis de l’autre.

    Où en sommes nous des consignes et instructions de notre modèle Sidna Muhammad, sur l’apprentissage des sciences, sur le bon comportement, le respect de l’autre, le juste milieu, l’annonce de la bonne nouvelle (at-tabshîr wa ‘adami at-tanfîr), la facilité, l’échange avec la douceur, la sagesse !
    Le dernier Messager dit: «Cherchez la facilité (facilitez) et évitez la difficulté (les choses dures et compliquées) (ne rendez pas les choses difficiles) ; et soyez des annonciateurs de la bonne nouvelle et ne rebutez pas les gens (ne les dégoûtez pas et ne les faites pas fuir)» Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
    Alors que les autres peuples ont excellé dans les sciences de toutes sortes et exercent un poids sur toutes les décisions stratégiques de ce monde en matière d’éducation, de santé, d’économie…Les musulmans malgré leur nombre sont faibles, divisés et ne font pas du tout le poids.

    Si on prend l’exemple de la France, le panorama est décevant : manque d’unité entre les responsables religieux musulmans, manque de maturité et de Fiqh des priorités (fiqh al-awlawiyât), ignorance grave des principes de l’islam, non-considération du contexte, influence croissante du wahhabisme et de courants dangereux venus de l’étranger (Khawârij, Mu’tazila, Coraniste, Bahâiya…)

    Beaucoup de frères et sœurs se plaignent de Tanfîr et de Takfîr : c'est-à-dire entre autre des Imâm autoproclamés qui dégoûtent les gens de la religion, des gens qui à la moindre divergence, vous déclarent mécréant, des gens qui sont très loin de la douceur du Prophète et ses compagnons et de leur sagesse.
    Tels sont quelques-uns des vrais problèmes que tout responsable religieux doit essayer de résoudre à son niveau et autour de lui.
    Que dit l’Islam sur le voile ?
    Avant propos :
    La question du voile constitue, même dans certains pays musulmans, la frontière entre le politique et le religieux.En France particulièrement, il y a la loi qui interdit le port du Hijâb dans l'école par exemple.

    C’est une contrainte pour la femme musulmane qui vient s'ajouter à une série de contraintes liées à la pratique de l'Islam en Europe. Certains savants musulmans ont permis à la femme qui souffre de cette contrainte d'enlever son Hijâb dans l'école et de le remettre quand elle sort de l'école.
    Que dit réellement l’Islam à propos du voile:
    Le devoir de mettre le voile fait unanimité des quatre écoles sunnites connues et reconnues.
    Selon les savants des quatre écoles sunnites reconnues, la 'awra (intimité, nudité) de la femme pubère à l'égard d'un étranger est tout son corps sauf les mains et le visage.

    Les nobles savants des quatre écoles se sont référés entre autre aux versets coraniques suivants:
    1. « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Dieu, ò croyants, afin que vous récoltiez le succès. » Sourate 24 (An-nour), verset 31.

     


    La majorité des Mufassirîn (commentateurs du Coran) dont Ibn 'Abbâs surnommé l’interprète du Coran (Turjumân al-qur’ân), affirment que « que ce qui en paraît » dans ce verset veut dire : le visage et les deux mains.
    2. Et le verset : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles (un pan de leurs tuniques) : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » Sourate 33 (al-Ahzâb), verset 59.

    Ainsi que sur le Hadîth suivant concernant le voile de la femme pubère (vis à vis des hommes étrangers), rapporté par Abou Dâwud et Al Bayhaqî :
    Aïcha a raconté que sa sœur aînée, Asma, était entrée chez le Prophète portant des vêtements fins. Alors, le Prophète détourna la tête et dit : « Asma, à partir du moment où elle est pubère, il ne convient plus que l’on voit de la femme autre chose que ceci, en montrant son visage et ses mains ».

    Certains savants pensent que ce Hadîth est faible, mais ce Hadîth (ou son sens) a été rapporté par d'autres voies qui le rendent authentique: par exemple, At-tabarânî dans Al-kabîr (378/143/34) et dans Al-awsat (2/230/8959)
    Ensuite, c'était aussi la pratique des compagnons, de leurs suivants et des gens de Médine, des premières générations de musulmanes.
    Enfin, son sens est conforme au verset du Coran cité ci haut (24/31): « ...de ne pas exhiber leurs atours hormis ce qui est visible la majorité des Mufassirîn « (commentateurs du Coran ) dont Ibn 'Abbâs affirment que 'ce qui est visible' veut dire : le visage et les deux mains.

    Ainsi, la 'awra (intimité, nudité) de la femme pubère à l'égard d'un étranger est tout son corps sauf les mains et le visage.Chaque habit pudique, non attirant, non moulant, respectueux, qui est conforme au 'Urf et qui permet de réaliser cette obligation (de cacher cette intimité vis à vis de l'étranger non Mahram[1]) est donc accepté.
    Enfin on affirme :
    Le voile n’est ni l’expression d’une soumission à une autorité masculine, ni une humiliation ni une atteinte à la liberté de la femme ! Il est d’abord une conviction libre de la musulmane de se conformer aux ordres de Dieu et son Messager et il est une expression de pudeur ?
    Le voile était aussi une obligation dans les anciens textes sacrés du judaïsme et du christianisme. Les « sœurs » continuent à porter leur voile dans les églises jusqu’à nos jours.
    Que dit l’islam sur la Burqa ou Niqâb (voile intégrale) ?
    La règle chez les quatre écoles sunnites reconnues est que le Niqâb n'est pas du tout obligatoire, car le visage et les mains de la femme ne sont pas une 'Awra (nudité). Aucun verset du Coran ni texte de la sunna n’existe qui oblige le Niqâb à la femme musulmane.

    Ceux qui présentent comme argument l’attitude des nobles épouses du Prophète (paix et salut sur lui) doivent savoir que leur statut est particulier, elles se distinguent des restes des femmes par plusieurs spécificités liées au rang élevé et particulier du noble Messager. Par exemple, Allah leur a interdit par verset du Coran d’épouser d’autres hommes après la mort du Prophète ce qui n’est pas le cas et ne doit pas l’être pour les autres femmes.
    Certains savants anciens (hanafites et mâlékites ) par Ijtihâd disent : mais si la femme est très belle et se trouve dans un environnement malsain et qu'elle craint la Fitna ou qu'elle craigne pour sa personne lorsqu'elle sort: là le Niqâb (cacher le visage) peut devenir nécessaire (pour éliminer le risque extérieur).

    Voir par exemple pour le Fiqh Hanafi: 'Ad-dourr al-moukhtâr wa radd al-mouhtâr' Volume 1 / Page 406 et pour le Fiqh Mâliki: 'Ash- sharh al-kabîr' Volume 1 / Page 214, où est présenté l’avis minoritaire du port du 'Niqâb' en cas de risque de 'Fitnah', par exemple dans le cas où la femme réside dans un environnement malsain et dominé par la perversité, l’impudeur et l’insécurité. En d'autres termes, selon eux, le devoir pour la femme de se couvrir le visage repose uniquement sur des facteurs externes et non pas sur une prescription explicite du Coran ni de la Sunna .

    Néanmoins, l’opinion extrêmement forte chez les Shoyoukh (savants musulmans) actuels qui connaissent le contexte en Occident , est l'aspect non-recommandé du port du Niqab, qui d'une part peut empêcher de vivre dans des conditions acceptables (du point de vue de la vie sociale et financière) et d'autre part, peut gêner l'appel à l'islam (da'wa).

    Ainsi, le Shaykh Mahmud Ashraf Uthmani, un des leaders du Tabligh, conseille l'abandon du Niqab en Occident. Cet avis est aussi celui d'une majorité des Shouyoukh de Syrie (à l'exception du Shaykh Al-Bouti qui considère par ailleurs qu'il est interdit de vivre dans un pays non-musulman sans raison valable), de Tariq Ramadan, du Shaykh al-Qardawi (selon un avis) et d'une part importante des Shoyoukh malékites contemporains (qui suivent l'avis de l'imam Qurtubi et de Ibn Juzayy sur la question), comme Shaykh Ali al-Iraki, Shaykh Bin Bayyah etc.

    C'est aussi l'avis du comité anglais (Shari'ah Council, imam Darsh).
    Nous souffrons de ne pas avoir assez de savants capables d'appréhender le contexte français et européen et de réaliser un véritable ijtihad (éclairé et profond) sur plusieurs questions d’actualité.
    A l'heure où de plus en plus de femmes abandonnent le Hijab, quelle est la place du Niqab ?
    Sans aller jusqu'à l'avis extrême de certains savants actuels, qui considèrent le Niqab comme 'anti-islamique' et 'une coutume satanique d'origine hindoue', il est regrettable que certaines femmes qui souhaitent porter le Niqab soient réduites à l'isolement, à la dépression et à la pauvreté, voire la mendicité.

    L'imam Ghazali dans son Ihya rapporte que quelque chose de recommandé (Mandub) peut devenir déconseillé suivant le contexte.
    C'est ensuite à chacun, en son âme et conscience, de réaliser ses choix de vie car selon le Coran : « Nulle contrainte dans la religion ».
    Education et formation plutôt que répression
    Comme on vient d’expliquer, le voile intégrale (Niqâb) n’est pas une obligation et la femme musulmane qui est soucieuse de communiquer les vrais principes de l’islam aux autres n’a pas à s’exclure de son contexte et vivre ainsi de façon recluse alimentant par cela l’incompréhension des autres vis-à-vis de l’islam et confirmant leurs préjugés !

    Les conséquences néfastes de la loi contre le voile (Hijâb) à l’école et dans les lieux publics sont encore observables et loin d’être oubliées par la communauté musulmane qui a vu en cette loi une atteinte à la liberté de la musulmane et une humiliation…
    Donc on pense que toute loi contre le Niqâb ne fera qu’aggraver la situation et transformer ce sujet « insignifiant et annexe» en une cause alimentant des discours haineux et belliqueux contre les symboles du pays par ceux qui prônent l’intolérance et surtout faire en sorte que de plus en plus de jeunes musulmans se sentent humiliés et s’investissent massivement dans le radicalisme religieux.

    Au lieu d’une loi, il vaut mieux encourager la formation et l’éducation autour du religieux en aidant les vrais savants compétents et modérés à faire ce travail.
    L’éducation et la formation valent mieux que la répression. La répression ne peut que donner des résultats contraires à ceux escomptés.
    Mr. Vic . Myjanaty Team (24.07.2009)

     

     

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  • Voici un recette de patisserie orientales, que je vais réaliser à coup sure pendant le ramadan, pour le moment je vous laisse admirer ces bijoux...


    Voir taille réelle

    INGREDIENTS :

    Pour la pâte

    • 1 kg de farine
    • 1 plaquette 1/2 de beurre
    • 1 paquet de levure chimique
    • 1 oeuf
    • Eau de fleur d'oranger
    • Une pincée de sel

    Pour la farce

    • 3 bols d'amandes moulues
    • 1 bol de sucre semoule non plein
    • 1/2 cuillère à café de cannelle
    • 1 cuillère à café de beurre
    • 1/2 verre à thé d'eau fleur d'oranger

    Pour le glaçage

    • 3 blancs d'oeuf
    • le jus d'un citron
    • 3 cuillères à soupe d'eau fleur d'oranger
    • Sucre glace
    • 1 cuillère à café d'huile


      PREPARATION


    Dans un saladier, mélangez la farine avec le sucre, le sucre vanillé et la levure chimique.

    Rajoutez le beurre fondu et frottez entre les mains jusqu'à absorption complète du beurre puis ramassez avec l'eau de fleur d'oranger afin d'avoir une pâte homogène et molle. Laissez reposer le temps de préparer la farce.


    Préparez la farce en mélangeant tous les ingrédients. Vous obtenez une boule compacte.

    Confectionnez des boudins de 4 cm de long et posez les sur un plateau.


    Reprendre la pâte et faire des boules de la grosseur d'une noix. Couvrez les d'un film plastique.

    Abaissez une boule à l'aide d'un rouleau à pâtisserie, découpez un cercle de 6 à 7 cm de diamètre. Posez 2 boudins de farce en forme de T puis refermez la pâte sur chaque branche en pinçant. Retournez le gâteau puis lui donner la forme d'une étoile en recourbant les pointes.


    Posez sur un plateau. Continuez jusqu'à épuisement de la pâte. Faire cuire à 150 °. Les gâteaux doivent avoir une couleur blonde. Laissez refroidir avant de couvrir du glaçage.


    Le glaçage :
     
    Dans un saladier, mélangez les blancs d'oeuf, le sel, le citron et l'eau de fleur d'oranger.

    Rajoutez progressivement le sucre glace jusqu'à obtenir un glaçage épais. Faire un test sur un gâteau. Si le glaçage coule, rajoutez du sucre glace ou s'il est trop épais, versez quelques gouttes d'eau fleur d'oranger. Colorez selon votre goût et finir par la cuillère d'huile pour un glaçage brillant. Couvrez les étoiles, décorez de perles argentées, de noeuds ou autre et laissez sécher une nuit.
     


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  • Voici quelques règles d'hygiène alimentaire afin de ne pas se sentir fatigué durant le ramadan :
    le 1er repas, celui de la rupture de jeûne. Il doit être particulièrement sucré pour sustenter l'organisme et le nourrir rapidement pour récupérer de la journée. Il se compose généralement de dattes, de noix et de boissons chaudes (thé ou café généralement), nécessaires pour réhydrater le corps. Ce repas ne doit pas être surchargé, il doit juste apaiser les sensations de soif et de faim ;

    - le 2ème repas, généralement pris 2 ou 3 heures après la rupture de jeûne. Il ne doit pas être très lourd, contrairement à ce qui est pratiqué la plupart du temps (couscous, tajines et autres délicieux mets...). Non seulement parce que ce qui est mangé à cette heure n'est pas assimilé mais directement stocké. Mais aussi parce que s'il est trop lourd, la sensation de faim ne se fera pas sentir au matin et pourrait faire sauter le petit déjeuner précédent le jeûne journalier. Bouillon de légumes et/ou chorba, légumes, poisson et viande blanche sont à privilégier au cours de ce repas ;

    - le 3ème repas précède le jeûne. C'est l'un des repas, si ce n'est LE repas le plus important. C'est là que l'organisme va pouvoir puiser toute l'énergie nécessaire pour tenir toute la journée. Même si cela peut faire mal d'être matinal, il ne faut pas négliger ce repas où, cette fois-ci, tout (ou presque) est possible : fromages, viandes féculents, sucres rapides, potages... il doit être très solide. C'est là que les réserves en eau vont également pouvoir être constituées pour éviter la déshydratation. Typiquement, il se compose d'un potage (pour s'hydrater), de fromages, de viande et de féculents.

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